Différents noms sont donnés à ce procédé : eau sous pression, eau chaude, eau surchauffée, eau sous-critique.
Le procédé d’extraction en eau subcritique permet de :
- Travailler directement sur la matière première humide sans étape de séchage
- Obtenir des huiles enrichies en composés odorants par rapport aux procédés conventionnels
- Travailler avec un solvant vert
- Limiter l'extraction de co-produits, améliorer la sélectivité
- Proposer une technique d’extraction sans utilisation de solvant chimique pour prélever des antioxydants phénoliques faiblement solubles dans l’eau à température et pression ambiante
Voir aussi : extraction par CO2 supercritique
Principaux domaines d'application
- Nutraceutique
- Parfumerie
- Plantes, aromatiques et médicinales
Exemples de travaux de recherche ou développement industriels
- Extraits d’origan à forte teneur en phénol (carvacrol)
- Extraits de romarin, menthe et poivre
- Extraits de composés phénoliques issus du raisin
Ce procédé est assez récent. Il fait l’objet de nombreux travaux de recherches et les développements industriels sont à l’étude.
Le principe de l’extraction en eau subcritique
Ce procédé utilise les propriétés de l’eau, qui dans sa phase subcritique voit ses propriétés de solvant modifiées et peut solubiliser des composés faiblement polaires.
Deux types de dispositifs sont généralement utilisés :
Mode statique (dans un autoclave fermé éventuellement agité ) : l’eau et le composé à traiter sont mis en contact, l’ensemble est alors porté sous pression et température, suivi par un prélèvement en continu de la phase liquide qui contient les molécules d'intérêt.
Mode dynamique (dans un autoclave semi-continu type tubulaire) : le composé à traiter est introduit dans un autoclave d'extraction sous pression. L’eau préalablement chauffée percole à travers ce lit fixe, dissolvant et entraînant avec elle l’extrait.