Le procédé d’imprégnation en utilisant des fluides supercritiques permet de :
- Renforcer une matrice solide poreuse (bois, polymères, textile) par l’ajout d’un composé
- Imprégner à cœur et de façon homogène une matière (poudres ou solides) avec un composé actif (colorants, monomère, parfums…)
- Augmenter l’efficacité d’imprégnation en diminuant la quantité de composés actifs utilisés
- Augmenter la résistance dans le temps grace à une imprégnation au cœur des matériaux
- Travailler avec un solvant vert à basse température, en voie sèche et sans utilisation d'eau
Voir aussi : Extraction par CO2 supercritique
Principaux domaines d'application
- Bâtiment
- Textile
- Dispositifs médicaux
- Agroalimentaire
- Cosmétique
- Pharmaceutique
Exemples de développement ou de production industriels
- Imprégnation de fongicides pour le traitement de billots de bois en utilisant le CO2 supercritique comme vecteur d’imprégnation
- Teinture de tissus en utilisant le CO2 comme agent de transport des colorants
- Imprégnation de prothèses de hanches, patches, cathéters par un principe actif
- Imprégnation d'implants intraoculaires (en voie de développement)
- Utilisation du CO2 comme vecteur pour les sels de chrome dans le tannage des peaux
Le principe d’imprégnation par CO2 supercritique
L’efficacité de l’imprégnation en fluides supercritiques repose sur une haute diffusivité du gaz associé à la densité d’un liquide.
La matrice à imprégner est mise en contact avec une solution supercritique comprenant la substance à imprégner.
Une décompression brutale est alors appliquée permettant le dépôt de la substance à imprégner pendant que le CO2 est éliminé sous forme gazeuse.
L'autoclave est horizontale ou verticale en fonction des produits à traiter. Un système d'agitation est souvent utilisé.